Agenda 1325

Le Réseau des femmes parlementaires de l’APF a organisé à Dakar, un séminaire de sensibilisation à l’Agenda 1325.

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Ces 17 et 18 décembre 2025, le Réseau des femmes parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a organisé, à Dakar (Sénégal), un séminaire de sensibilisation à l’Agenda 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies et à la mise en œuvre de l’Agenda « Femmes, paix et sécurité » (FPS), grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Sous la présidence de Lydienne Epoube, première vice-présidente du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, et avec le soutien de Ndèye Fatou Mané, membre sénégalaise du Comité directeur du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, le séminaire a réuni des parlementaires, des représentants gouvernementaux et de la société civile, dans l’objectif de renforcer la mise en œuvre de la Résolution 1325 et des plans d’actions nationaux.

Adoptée en 2000, la Résolution 1325 a reconnu pour la première fois le rôle crucial des femmes dans la prévention et la résolution des conflits, les négociations de paix, la reconstruction et la réconciliation.

Simone Mbodé Diouf, experte internationale, a présenté la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité par le biais des plans d’actions nationaux (PAN). Jelena Pia-Comella, diplomate et consultante internationale, a ensuite retracé la genèse de la Résolution 1325, son adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que l’évolution du cadre normatif international qui en découle.

Une table ronde a ensuite été consacrée à l’état des lieux actuel au Cameroun, au Rwanda, au Tchad et au Sénégal. Les participants ont ainsi pu entendre le partage d’expériences, de bonnes pratiques et de défis de Lydienne Epoube, députée du Cameroun et première vice-présidente du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, Mayala Monique Ngaralbaye, parlementaire du Tchad, Sylvie Muyango, parlementaire du Rwanda, Ndèye Fatou Mané, membre sénégalaise du Comité directeur du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, et Astou Diouf Gueye, directrice nationale de l’équité et de l’égalité de genre au ministère de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités.

La deuxième journée a été marquée par de nombreux échanges constructifs avec la société civile. Plusieurs d’entre elles ont ainsi été entendues, à savoir Diedhiou Fatim Touré, chargée de programme Femmes, paix et sécurité à WANEP, Diago Diagne Ndiaye, présidente régionale du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’espace CEDEAO et présidente de la cellule sénégalaise du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO Sénégal), ainsi que le Professeur Adjaratou Wakha Aidara Ndiaye, directrice exécutive de Partners West Africa-Sénégal et initiatrice des « Sentinelles des résolutions FPS et de la cohésion sociale ».

Plusieurs recommandations ont été identifiées, dont notamment :

  • la valorisation et le soutien au leadership féminin ;

  • la formation aux mécanismes d’alerte précoce ;

  • la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes, à traiter comme une priorité transversale ;

  • la recherche de partenariats en vue de nouvelles sources de financement ;

  • la nécessité d’assurer le financement de la mise en œuvre des plans d’actions nationaux ;

  • le renforcement du soutien et de l’écoute des organisations de la société civile ;

  • la sensibilisation et le renforcement de l’engagement des parlementaires dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité.